L'achat raisonné

Nous ne pouvons conseiller que l'achat raisonné et surtout pas l'achat impulsif (même si nous l'avons fait à nos débuts et à nos dépens !)

Ca y est, vous êtes décidés à accueillir un chien pour vous tenir compagnie durant les 10 à 18 prochaines années.
L'achat raisonné se fera donc chez un Eleveur.

En achetant un chien LOF (Chien inscrit au Livre des Origines Français), vous serez sûr d'avoir un chien de race (sinon recours possibles s'il s'avère que le chien n'est pas de race), un chien non LOF ne donne aucune garantie (morphologique, parentale et caractère) hors les garanties égales et les vices-rédhibitoires (même si on vous présente les parents : maman sûrement, papa ???). Les garanties légales et vices rédhibitoires sont annoncés par la loi .

Vouloir un Berger des Pyrénées ou n'importe quel autre chien d'une autre race, c'est forcément vouloir une bouille, une fourrure, une couleur, une taille, un caractère... : un chien de race donc un chien LOF !!!

Lors de l'achat, vérifiez que l'on vous remet un certificat de vente annonçant la race du chien surtout pas "de type" ou "de genre", le numéro d'inscription de la portée au LOF, les noms et numéros de LOF des 2 parents et pour les bergers des Pyrénées, exclure le mot "Labrit" même s'il est écrit "de race Labrit" : le Labrit n'est pas reconnu comme chien LOF. Voir aussi notre page "Loi"


A gauche, un Berger des Pyrénées.
A droite : un Labrit (exemple)

Vous pouvez contacter la Société Centrale Canine (SCC) ou le Club responsable de la race en France (RACP) : vous aurez ainsi une liste des éleveurs à contacter pour connaître leurs disponibilités et leurs prix.

La différence de prix de revient chez un éleveur d'un chien LOF par rapport à un non LOF est, aujourd'hui de 25 euros (prix du certificat de naissance) + 5 à 10 euros à répartir sur la portée (déclaration de saillie). Lorsqu'un chiot proposé est nettement moins cher LOF ou non LOF, posez-vous des questions.

Types d'élevage


Aujourd'hui, on entend souvent dire qu'il y a 2 types d'élevages : l'amateur et le professionnel !!! Jusqu'en 2008, c'étaient aussi les termes utilisés dans les textes de loi ! Mais en 2008, le terme "amateur" à été remplacé par le terme "particulier" !

De par la loi, toute personne vendant au moins 2 portées de chiens (LOF ou non LOF) dans l'année, est devenu professionnelle. Elle doit donc être inscrite à la Chambre d'Agriculture, déclarée à la Préfecture et aux impôts. Elle doit, en outre, posséder un Certificat de Capacité délivré par la Direction des Services Vétérinaires (DSV)
Vous devrez vérifier que l'éleveur souscrit à toutes ces obligations pour obtenir les garanties en cas de litige !
L'éleveur déclaré doit afficher sur toute publicité et prospectus, y compris le site web son numéro de Siret.

Pourtant, qu'est-ce qu'un amateur ? et qu'est-ce qu'un professionnel ?

L'amateur : de par la loi : qui ne tire pas de revenu de cette activité.

Le professionnel : tire un revenu de son activité.

Ce serait si simple si les choses étaient ainsi. En réalité, un amateur au sens étymologique du terme est une personne qui aime et qui connait. On peut donc être à la fois professionnel et amateur, faire 2 portées et plus, et aimer en ayant une connaissance du chien.

Ce qui change bien sûr toutes les données nous amenant à choisir un élevage plutôt qu'un autre. C'est valable autant pour moi lorsque je recherche un futur reproducteur que pour quiconque désirant un chien de RACE.


Il faut plutôt faire la différence entre le particulier , l'éleveur sélectionneur et l'éleveur non sélectionneur qualifié de "marchand de chiens".
Le particulier : ne devrait faire qu'une portée par an au maximum et ne tirer aucun bénéfice de la vente des chiots. Dans la majorité des cas, je ne suis pas sûre que ce soit la réalité ! En effet, si on peut le dire d'une portée de 2 chihuahuas, je ne pense pas qu'on puisse en dire autant d'une portée de 10 Léonbergs !!! Parce que la plupart du temps, le particulier ne fait pas d'expositions (ou n'en fait plus), ne cote pas ses chiens (aucune recherche de tares, aucun TC...) et ne devrait plus affirmer qu'il a des chiens au standard puisque comme je l'ai écrit : pas d'exposition pour le prouver !!!
Quant au particulier qui a fait quelques expositions avec sa chienne, il faut vraiment que l'accouplement qu'il a réalisé réponde à votre attente pour que vous puissiez parler de sélection. La sélection oblige à un certain nombre de portées par an et à un certain nombre d'expositions et de recherches (caractère, tares, standard...).
Le particulier, de par la loi, n'est pas entièrement responsable de ce qu'il produit, il n'est pas censé connaitre tous les défauts et ne peut donc pas donner les mêmes garanties que le professionnel ! Coté sociabilisation, l'avantage du particulier à première vue (et à première vue seulement dans certains cas), c'est que les chiots sont élevés à la maison ! sauf que chez beaucoup, dès l'âge de 4 ou 5 semaines, les chiots terminent au garage ou dans le hangar car ils font trop de bruit et le matin au réveil : ça sent mauvais !!! On avance la participation des enfants à la sociabilisation, là encore, les enfants vont à l'école et jouent avec les chiots lorsqu'ils rentrent : juste au moment où le chiot aimerait faire la sieste !!!
Un chiot de moins de 2 mois dort les 3/4 de sa journée un trop plein de stimulations provoque l'effet inverse : ce qu'on appelle entre autre aujourd'hui des chiens hyper-actifs !!! donc pouvant devenir invivables !!! Il en est de même pour le particulier qui travaille et qui ne s'occupe donc des chiots que vraiment le soir en rentrant : où se trouve la sociabilisation dans ce cas là ???
Côté prix de vente de ces chiots. On a 2 cas de figures : celui qui les vend le même prix que les éleveurs sélectionneurs mais qui n'a justement pas cette sélection qui coûte si cher (voir "éleveur sélectionneur") et qui, quoi qu'il en dise, tire un revenu de cette vente. Puis il y a celui qui les vend nettement moins cher, plus honnête mais toujours aucune sélection ni de véritables garanties sachant qu'en plus dans cette catégorie, il existe les particuliers n'arrivant pas à vendre les chiots et qui les bradent pour s'en débarrasser car justement, à long terme, ça finit par coûter cher !!!
L'éleveur professionnel Marchand de chiens : Professionnel de par la loi, veut donc dire "déclaré" (puisque au moins 2 portées vendues dans son année) et là beaucoup de surprises !!! Pour certains, pas de déclaration au fisc puisque pas de déclaration à la DSV ! Donc pas de numéro de Siret et pas de garanties non plus pour l'acheteur !!! On voit même apparaitre sur des publicités des numéros de Siret appartenant à une entreprise autre que l'élevage canin !!! Donc là encore : fraude.
Vous pouvez vérifier que l'éleveur que vous avez sélectionné souscrit à toutes les obligations légales en cliquant ici ! (Si vous avez le numéro de Siret, c'est plus simple mais attendez-vous à de belles surprises ! Si vous ne disposez pas de ce numéro, le nom, ou l'adresse ou même le numéro de téléphone de l'éleveur peuvent suffire ! Là aussi, ce que vous y découvrirez est assez impressionnant !!! - Si je me permets cette parenthèse, c'est justement parce qu'on est allé jusqu'à nous reprocher d'être "déclaré, d'être en règle", pas mal non ?)
Déclarés ou non, vous ne verrez jamais chez ces éleveurs, la totalité de leurs reproducteurs (encore moins sur leur site internet) et chez eux on vous désignera de loin la mère ou/et le père sans que vous puissiez les approcher.

Chez ces éleveurs : aucune sélection autre que le nombre de chiots produits par une chienne par portée. Des reproducteurs "vitrine" avec des affixes connus mais sans aucun résultats d'exposition,pas de recherches de tares, de TC.... leurs chiens sont toujours les plus beaux, les plus sympas, ils n'ont jamais aucun problème et pour cause (concernant les fraudeurs) : ils remboursent au moindre problème pour ne pas avoir affaire à la loi !

L'éleveur professionnel sélectionneur : puisqu'il est professionnel, il a son certificat de capacité donc un Siret ! : éléments indispensables pour que l'acheteur bénéficie de garanties. Un éleveur sélectionneur est en réalité un amateur devenu professionnel, il aime et connait la ou les races qu'il élève, il peut en tirer un revenu mais soyons honnêtes, il n'en tirera jamais un revenu correspondant à ses heures de travail. Il sélectionnera dans plusieurs directions :

- le standard : ne peut être garanti que par des présentations en exposition dites de beauté, en réalité de conformité au standard (CACS) et de beauté (CACIB). Ca ne peut être garanti que si les chiens sont présentés à plusieurs juges car un chien présenté toujours au même juge obtiendra toujours le même qualificatif, l'important en présentant à plusieurs juges est d'avoir plusieurs avis. Par exemple Riou, au 31/12/2006 à fait plus de 60 expositions sous 30 juges différents, il n'a obtenu que 2 TB tous les autres sont des Exc, ce qui nous garantit une excellente conformité au standard pour ce chien.
Il faut aussi bien sûr que plusieurs chiens soient présentés en exposition et pas seulement les chiens gardés à l'élevage et là, nous sommes aidés par des acheteurs de nos chiots qui se prennent au jeu et qui présentent des chiens nés chez nous en exposition.. Par contre, tous ceux gardés doivent être présentés un minimum.
Un éleveur soucieux de la conformité au standard de ses chiens sera à même de vous présenter le palmarès de ses reproducteurs si vous le demandez et de certifier ce palmarès par les feuilles de jugements. Le Palmarès de nos chiens est bien sûr sur ce site.
- la génétique : un sélectionneur s'efforcera de ne faire reproduire que des chiens pouvant donner des jeunes au moins aussi beaux que les parents. (ça devrait être le but même d'un élevage), il n'accouplera les couleurs que si celles-ci sont compatibles et si pour des raisons de recherche de maintien ou de retour d'une qualité il doit faire un accouplement où il risque de ressortir des sujets non conformes (en particulier en couleur), il devra dans certains cas accepter de faire endormir des chiots (chiots blancs, issus d'arlequin x arlequin : sourds, aveugles....).

En élevage comme en génétique, on essaie de n'accoupler que des complémentaires, par exemple, un chien dys C (pas dramatique du tout, entrant dans la grille de sélection pour le Berger des Pyrénées) ne sera accouplé qu'avec un chien A ! Pour les couleurs, on s'efforcera de ne pas accoupler un arlequin avec un fauve (ou même un fauve bringé) pour ne pas risquer d'avoir des rouges merles, très à la mode, mais totalement hors standard.

3 générations de Bergers des Pyrénées
- la consanguinité : les races n'existent que parce qu'il y a de la consanguinité. Tout le métier de l'éleveur est de travailler en consanguinité sans risquer quoi que ce soit sur la santé ou le standard du chien (dégénérescence ou hyper type). Aucun élevage ne peut travailler sans aucune consanguinité à moyen terme. Par contre, ne jamais remettre de sang neuf amène à un type de chien propre à un élevage qui devient consanguin et qui parfois ne ressemble plus à la race. A savoir aussi que la consanguinité fixe il est vrai les défauts, mais seulement s'il y en a !
Elle fixe aussi les qualités, là aussi s'il y en a. Faire ou ne pas faire de la consanguinité avec 2 chiens quelconques ne donnera que des chiens quelconques ! avec parfois l'exception qui confirme la règle ! mais attention en 2ème génération !
- le caractère : Il existe différents test officiels permettant de montrer le caractère des chiens. Le Test de Comportement, adapté à chaque race, le CSAU pour n'importe qu'elle race et le CANT pour les chiens de bergers. Chaque reproducteur passera au moins le TC (le CANT étant réservé au chiens de 6 à 18 mois, et pour le CSAU, il faut le préparer !). Là aussi l'éleveur doit être en mesure de vous présenter la preuve écrite de la réussite à ces différents tests.

- la santé : Suivant les races, il existe des maladies ou tares liées à la race. Là encore, un sélectionneur ne fera reproduire ses chiens que si les tests ont été faits officiellement. Aujourd'hui on demande la radio de dysplasie pour le Berger des Pyrénées pour entrer dans la grille de cotation. Hors de question d'annoncer un chien A ou B sans pouvoir en fournir l'attestation officielle faite par le lecteur officiel du club de race.
Au champ d'Onix, suite à de gros soucis de rotules dans la race (pour le moment, nous pouvons dire que notre élevage n'est pas trop touché par ce problème), tous nos reproducteurs (au fur et à mesure des rappels de vaccins) vont obtenir un certificat vétérinaire montrant l'état de leurs rotules ! Au moins... nous serons fixés à ce sujet.
- le travail : L'éleveur sélectionneur n'a pas forcément un troupeau de brebis chez lui, il lui est donc difficile de faire travailler ses chiens. C'est là qu'intervient le CANT et le CSAU, le premier pour voir si le chien a des aptitudes naturelles au troupeau, le second, pour voir si le chien peut se lancer dans une discipline de travail telle que le pistage, l'obéissance, le ring...
Avoir un troupeau à domicile ne garantit pas que tous les chiens de l'élevage soient aptes au travail sur troupeau, loin de là. Voir le beau et le bon : Atavisme.

Si son emploi du temps le lui permet, l'éleveur pourra essayer de faire travailler 1 ou 2 chiens, soit en allant faire quelques séances régulières de travail sur troupeau non loin de chez lui, soit en faisant de l'agility ou du pistage mais en général, il ne pourra pas en faire beaucoup plus ! Par contre, les chiens vendus dont les maitres les emmènent au travail peuvent prouver ces aptitudes au travail.

- la sociabilisation : Ce n'est pas à proprement parler une sélection mais tout éleveur soucieux de l'avenir des chiots qu'il produit aura à coeur de les sociabiliser pour leur permettre de s'intégrer à leur nouvelle famille.

Il garantira sa sélection par un pédigrée certifié par ADN : papa et maman sont bien ceux inscrits sur le pédigrée : ce test ne garantit bien sûr que ça !!! voir rapport copperci
Tous ses reproducteurs auront une cotation officielle : voir cotation

Aujourd'hui, le minimum serait de ne faire reproduire que des chiens cotés 2 points (radio Dys + TC +TB en expo) : certificat de cotation délivré par le club de race.

Vous aurez à coeur de connaitre l'environnement de votre futur chiot, demandez à visiter l'élevage - voir notre page "rendez-vous". Si vous ne connaissez pas l'éleveur, refusez la simplification proposée par celui-ci de vous livrer le chiot chez vous ou en tout autre lieu (parking, café...) pour vous éviter un long ou difficile trajet car cela est peut-être une excellente excuse pour éviter que vous visitiez l'élevage et vérifiez les éléments de sociabilisation et conditions de vie réelles des chiens. (jeunes et adultes) voir aussi notre conception de l'élevage.

Maintenant, si c'est vous qui ne voulez pas vous déplacer (quelle qu'en soit la raison), si vous avez des problèmes avec votre chiot ou votre chien devenu adulte vous ne pourrez pas en incriminer l'éleveur !

En effet, une partie des problèmes rencontrés avec un chien adulte, résulte d'une mauvaise éducation après le départ de l'élevage, d'un non-suivi des conseils de l'éleveur ou de conseils érronés provenant de personnes soi-disant bien informées (y compris centres d'éducation canine, certains vétérinaires ou amis)

Si cet élevage a un site internet, l'honnêteté voudra que tous les chiens de l'élevage y soient présentés ainsi que tous leurs résultats en concours (pas seulement les excellents résultats). Sur un site, une photo peut être idyllique, la réalité lors de la visite peut être tout autre.


(Vram, Vétille, Van Gogh et Vanille)

Heureusement, la plupart des éleveurs vous inviteront à cette visite et même certains refuseront de vous vendre un chiot si vous ne venez pas chez eux ! Ne vous offusquez pas si l'éleveur vous pose de nombreuses questions sur votre vie familiale et sur vos activités : c'est le signe que cette personne cherche à bien placer les chiots qu'elle a à vendre.

Le meilleur âge d'achat de votre chiot sera aux alentours de ses 2 mois (la loi oblige un minimum de 8 semaines) et il devra être obligatoirement tatoué ou pucé (LOF ou non LOF, vendu ou donné), les vaccins ne sont malheureusement pas obligatoires. Mais tout éleveur soucieux de la santé de ses chiens et chiots aura fait primo-vacciner ses chiots entre 7 et 8 semaines. Si le chiot est vendu plus âgé, le programme de vaccination aura été suivi.

Il en est de même pour les vermifuges. Au Champ d'Onix, les chiots sont disponibles à 8 semaines et lors de leur départ, le protocole de vaccination est : 1 vaccin"P" (à 6 semaines) puis 1 vaccin "CHPPiL" (à 7 semaines).

Ne rejetez pas systématiquement les élevages multi-races, car s'il est vrai que si un élevage fait beaucoup de races, il a surement du mal à toutes bien les faires (difficile de faire de la sélection avec beaucoup de races puisqu'il faut un certain nombre de reproducteurs) mais il suffit de regarder certains élevages avec une seule race et pourtant... élevant très mal, ne sélectionnant pas, ne sociabilisant pas, sans aucun résultat correct que ce soit côté standard ou côté caractère... on peut faire plusieurs races et bien les "travailler", il faut juste que l'éleveur connaisse ses limites concernant le nombre de races qu'il pourra faire sans en négliger une !

Lorsque vous serez à l'élevage, avant de prendre votre décision, certaines choses doivent vous faire fuir :
- chiots de 2 mois ou plus jeunes peureux, tremblants, hurlants, fuyants, se faisant pipi dessus ou se cachant : un chiot dans cet état psychique, ne sera jamais un adulte confiant (même s'il vous est dit le contraire) : il a tous les "risques" de terminer à la SPA si vous n'êtes pas connaisseur de la race car un chien adulte de ce genre mordra ou tentera de mordre un jour ou l'autre, de peur !
- selles bourrées de vers
- diarrhées
- toux, nez coulant, yeux purulents
- adultes agressifs ou très peureux (inapprochables)
- mère absente (si chiots de 2 mois environ)
- environnement sale, non nettoyé

Attention aussi au "tape à l'oeil" ! Un mur de coupes ne veut rien dire si on ne peut pas justifier leur provenance ! Les feuilles de jugements lors des expositions sont là pour justifier ces récompenses. S'il est vrai que ces récompenses peuvent être considérées comme des "nids à poussières" ne servant à rien par certains éleveurs, il faudrait m'expliquer pourquoi ces mêmes éleveurs, lorsqu'ils gagnent justement l'une de ces récompenses, s'empressent d'aller la chercher ! Pourquoi ne pas la laisser à la Canine organisatrice de l'exposition ? Probablement parce que ce vulgaire nid à poussière à tout de même une petite importance !

Si vous ne pouvez ou ne voulez pas vous rendre à l'élevage, bannissez aussi le simple choix "sur photos", parlez aussi du caractère, un chiot n'est pas un simple objet, ça n'est pas simplement une frimousse.

Choix du chiot

L'achat étant raisonné, il faudra ne pas craquer sur le chiot que l'on vous aura placé dans les bras (méthode toujours pratiquée par les animaleries !), ou qui sera venu le premier à vous : regardez les autres. Demandez à voir toute la portée avec la mère.
Les chiots ne doivent pas être craintifs. Pour le berger des Pyrénées, ne confondons pas sa légendaire méfiance avec la peur. Un chiot méfiant vous observera tranquillement ; même s'il reste à l'écart, vous pourrez le manipuler. Le "trouillard" va couiner, voir grogner si vous le touchez. Il essaiera d'aller se cacher. Un chien "trouillard" se trouvant acculé, n'aura souvent comme moyen de défense que ses dents.

Observez les chiots entre eux. Déjà plusieurs traits de caractère se dégagent :
- le bagarreur qui "agresse" les autres,
- le craintif qui s'échappe,
- le soumis qui se couche,
- l'indépendant qui ne s'intéresse à vous que de temps en temps.

Nous pensons qu'un chiot de moins de 6 semaines n'exprime pas encore ses possibilités physiques et psychiques et qu'un choix fait à cet âge ou avant cet âge, ne pourra pas être valable. C'est seulement à partir de cet âge qu'un éleveur avec beaucoup d'observations commencera à se rendre compte des possibilités du chiot. Il pourra ainsi voir s'il peut s'adapter à vos attentes et à votre mode de vie. (Inutile de céder un chien "pantouflard" à un maître désirant faire de l'agility, par exemple)

Maintenant, quand un chiot est choisi à moins d'une semaine, et surtout si la portée est très homogène en couleur, vous ne le reconnaîtrez pas à 8 semaines même s'il est repéré par un ruban de couleur ! (qui aura pu être changé !)

 

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