La dysplasie de la hanche

Pourquoi, au Champ d'Onix, la radio des hanches est-elle importante ?

Simplement parce que mon premier berger des Pyrénées, Junior, a été dépisté E/E alors qu'il n'avait pas 2 ans. Avec en plus, déjà énormément d'arthrose. Il n'avait pas fait plus d'exercice que n'importe quel autre chien, mangeait une nourriture de qualité... mais... tout simplement très atteint. Quand il a commencé à boiter vers 4 mois, les vétérinaires parlaient de croissance. Quand vers 18 mois il tombait en descendant d'un trottoir... nous avons commencé à avoir peur... à même pas 2 ans, la radio était enfin faite et c'était catastrophique. Les vétérinaires ne lui laissaient que 6 ans à vivre car il ne pourrait plus marcher... perdre mon chien vers 8 ans... c'était pour moi, inconcevable !

Alors bien sûr, en 1996... les solutions n'étaient pas celles d'aujourd'hui. Les opérations coutaient très cher avec un pourcentage de réussite très bas. Le plus souvent, un chien avec une dysplasie E/E était euthanasié si les anti-inflammatoires ne suffisaient pas. De plus, il n'y avait pas tous ces compléments alimentaires qui pouvaient aider.

Nous avons pris la décision d'essayer de faire vivre Junior sans opération mais avec le moins de souffrance possible. Notre chance était d'habiter Nice où le beau temps est là la plupart de l'année, et où on y trouve de nombreux bassins publiques et fontaines... Junior adorant l'eau... (mais pas le mer !) il suffisait de lancer un caillou et notre jeune chien partait se baigner, faisait de la plongée sous-marine, nageait... puis retour à la maison sous le soleil et la chaleur, doucement, tranquillement, et... repos... et notre Junior est devenu très musclé. Cependant, beaucoup (trop) de rechutes ont rythmées notre vie et la sienne... Junior ne pouvait se lever certains matins et c'est la peur au ventre que nous allions chez le vétérinaire pour une injection plus forte d'anti-inflammatoires... mais peur d'entendre que cela ne servirait à rien et donc qu'il faudrait abréger ses souffrances !

Un régime alimentaire draconnien car Junior avait tendance à l'embonpoint et notre boule de poils à pu vivre presque normalement plus de 14 ans... par contre, du jour au lendemain, il y a fallut arrêter les lancés et jeux de balles, trop violents... finit l'espoir de pratiquer un jour l'agility, terminé les grandes randonnées dans l'arrière-pays niçois trop accidenté pour qu'il puisse marcher sans prendre de gros risques, il a remplacé cela par la natation, les ballades sur le plat et... le canapé !

Quand je me suis lancée dans cette merveilleuse aventure de l'élevage, je me suis promis et j'ai promis à Junior de tout faire pour éviter de faire endurer ce rythme de vie à mes chiots et à leurs propriétaires et cela passe par... le dépistage ! Et cette promesse... je l'ai appuyée à force de cotoyer des personnes qui nous contactent, à la recherche d'un chiot après avoir perdu leur chien, celui qu'ils ont aimé et adoré mais qui ont vécu la même galère vétérinaire que nous avec Junior... nous n'étions pas les seuls, nous ne sommes pas les seuls et si personne ne fait jamais rien... il y en aura encore et encore... Un berger des Pyrénées, c'est un chien léger et qui a donc une grande chance de ne pas (trop) souffrir de la dysplasie mais il ne faut pas en faire une généralité : certains chiens en souffrent et comme mieux vaut prévenir que guérir, évitons de faire vivre à nos bergers ce que vivent certaines races très atteintes !

Cela ne permet pas de garantir à 100% mais au moins... on donne des chances supplémentaires de ne pas vivre cela et si ça arrive (car malheureusement, il y a eu quelques cas comme dans tous les élevages même si "on n'en parle pas " car cela est tabou, parce qu'il vaut mieux dire que tout est parfait), nous aidons les maîtres à aider leur chien et faisons ce que nous avons à faire en tant qu'éleveur sélectionneur et responsable ! Non, même si ça n'est pas notre faute, inutile d'incriminer systématiquement les propriétaires. Nous sommes de plus en plus d'éleveurs à agir ainsi, mais pas seulement... les vétérinaires n'apprécient que rarement de devoir opérer (voir euthanasier) un chien à cause de mauvaises hanches (et oui, ils ne sont pas tous à penser "argent" : tout comme les éleveurs, il y a les véritables amoureux des chiens) et qui conseillent d'aller dans des élevages qui font les tests !

Alors bien sûr, je sais que cela ne fait pas plaisir à tous les éleveurs de notre race... et oui, cette radio... elle a un coût ! La radio elle-même, le risque de l'anesthésie (anesthésie qui de nos jour est tout de même bien maitrisée par les vétérinaires), et les mauvaises surprises d'avoir fait naitre ou d'avoir acheté un chiot, de l'avoir élevé dans les meilleurs conditions de l'avoir entretenu et si on est honnête, de le retirer du circuit de la reproduction avant même qu'il ait pu commencer... 1 année de perdu, parfois plus, chercher une nouvelles famille et alors ? on est passionnés ou on ne l'est pas ! et comme l'a dit un jour le président de notre club (RACP) : produire de chien de race coûte cher, la passion... coute cher ! Il faut juste savoir ce que l'on veut et pourquoi on fait de l'élevage. Pas question pour nous de nous cacher derrière ce qu faisaient nos prédécesseurs à une époque révolue !

Afin de participer au programme de lutte contre la Dysplasie Coxo-Fémorale chez le berger des Pyrénées, nous faisons radiographier tous nos reproducteurs. De plus régulièrement, nous fournissons des échantillons de sang au CNRS de Rennes afin qu'ils aient de la matière génétique sur laquelle travailler. Nous pratiquons des accouplements raisonnés et nous ne faisons reproduire que des lices et étalons ayant obtenu au maximum la note "C" au compte-rendu officiel de lecture RACP. De plus, dans le cas d'une lecture C sur l'un des reproducteur, l'autre sera obligatoirement lue A !
Nous ne promettons jamais de chiot indemne mais... nous nous donnons, nous donnons à nos chiots, nous vous donnons une chance supplémentaire de ne pas vivre la vie de Junior !

Qu'est-ce que la Dysplasie ?

Les signes

Ils peuvent être multiples : un démarche chaloupée, dandinante, perte de l'équilibre de l'arrière train lors de descente de marche ou de virages brusques, une boiterie après la sieste (à froid); refus de grimper ou de sauter, douleur à la manipulation... suivant les cas, l'arthrose a déjà fait son apparition et parfois... aucun signe jusqu'au jour où....
Ces symptômes peuvent apparaître très jeune (vers 4 ou 5 mois), parfois bien plus tard, vers 5 ou 6 ans et parfois... quand nos compagnons sont déjà bien âgés ! En fait, tout va dépendre de moment de l'apparition de l'arthrose qui donne alors des douleurs ou de la gravité de la dysplasie qui même sans arthrose empêchera le chien de marcher normalement (exemple : absence de cavité, luxation de la hanche)

En cas d’atteinte grave et/ou d’arthrose importante, votre chien peut ne plus être à même de se lever sans aide et ses déplacements peuvent se révéler très douloureux et pénibles voire impossibles.

Les causes et la transmission

Si celles-ci étaient parfaitement et clairement identifiées, l’éradication de la maladie serait une chose plus aisée qu’elle ne l’est en réalité.

En fait, il y a plusieurs facteurs combinés les uns aux autres qui sont en cause.

- Les facteurs génétiques :

Il est clair, et nous en sommes sûr maintenant, qu'il existe au moins une prédisposition génétique. Plusieurs gènes sont impliqués (au moins 9) et suivant la combinaison des gènes, le chiens sera plus ou moins gravement atteint.

Il est donc difficile d'éradiquer la dysplasie. Des chiots dysplasiques peuvent naitre de parents, grand-parents... dépistés indemnes et des chiots sains peuvent naitre de parents atteints mais... En ce qui concerne les accouplements entre reproducteurs sains, les résultats se situent entre 56% et 81 % de descendants sains. A l'inverse, les accouplements entre dysplasiques D/D donnent un pourcentage d'animaux sains qui oscille entre 6% et 20 %. (Source " La dysplasie de la Hanche du Chien" de Michel Franck) alors imaginez si le chien est ... E/E. Il est donc important de dépister le plus possible de chiens afin de se donner le plus de chance d'avoir moins de chiots atteints si ce n'est, d'éradiquer la dysplasie (en espérant que cela soit possible)

- Les facteurs dits environnementaux :

Il s'agit de l’alimentation du chiot durant sa croissance et de l’exercice donné au chiot.

Au niveau de l'alimentation, il est donc important que le chiot ait une alimentation de qualité adaptée à sa croissance et ne soit pas en surpoids. Nos bergers des Pyrénées devant être sec... ça n'est donc pas mauvais mais pas trop tout de même, il faut penser qu'en cas de gastro ou autre, il est important que le chiot ait quelques réserves. Surtout, évitez de donner du calcium aux chiots qui ont déjà une nourriture haut de gamme... il y a ce qu'il faut dans les croquettes. Par contre, il existe des compléments pour les os des chiots sans calcium !

Au niveau de l'exercie, laisser le chiot se dépenser. Il peut courir et sauter mais suivant SON envie à lui, ne jamais forcer les exercices.
Pour les chiots destinés à faire de l'agility, dites-vous que vous avez tout le temps... le chiot peut découvrir les obstacles en se balladant dans la zone d'agility, les barres sont mises au sol, et bannir la palisade, la balançoire et la passerelle. Il sera toujours temps de commencer quand le chiot aura 9 ou 10 mois. Le Berger des Pyrénées apprend vite... alors, pas besoin de bruler les étapes.
Pour les ballades, pensez à prendre un sac afin de le porter. En Suisse, les propriétaires de chiens ont un calcul intéressant concernant les ballades : 5 mn par mois de vie du chiot ! Un chiot de 2 mois ne fera donc des ballade que de 10 mn max par jour en plus des sorties hygiéniques. A 3 mois : 15 mn, à 4 mois : 20 mn, à 1 an : 1h.... mais au moindre signe de fatigue... arrêtez et portez le chiot.

Ces précautions ne permettront pas à un chiot prédisposé de ne jamais développer sa dysplasie mais... cela en retardera le developpement, le chien pourra developper une musculature qui pourra lui permettre d'éviter la formation d'arthrose et par la même, d'éviter souffrance voir l'opération.

Les moyens de dépistage :

La seule méthode actuelle permettant le dépistage de cette affection reste la radiographie. Cette radio doit s’effectuer à partir de l'âge de 12 mois chez le berger des Pyrénées. Cela se fait sous anesthésie générale pour que le chien soit parfaitement positionné et qu’une éventuelle laxité ne risque pas de passer inaperçue.
Votre vétérinaire peut la pratiquer mais... demandez lui s'il est habitué afin que cela soit fait correctement et surtout qu'il puisse faire une radio officielle.

Le cliché sera ensuite lue par un lecteur officiel désigné par le club de race, qui donnera une "note" selon le degré d’atteinte. Il existe en effet 5 stades officiels correspondant à des critères bien précis, dont le fameux angle de Norberg-olsson, la congruence entre la tête du fémur et l’Acétabulum, la présence ou non d’arthrose... :

A savoir que des recherches sont en court au niveau de la génétique en collaboration avec le CNRS de Rennes ! L'objectif : trouver un gène commun aux chiens dysplasique. On ne recherche pas le degrès, simplement à savoir si le chien a ou non ce gène. S'il l'a, il pourra développer une dysplasie un jour ou l'autre, plus ou moins forte, s'il ne l'a pas mais que le chien rencontre des soucis par la suite... cela ne pourra être considéré que pouvant résulter d'une mauvaise alimentation, ou des mauvais exercices... voir d'un accident comme cela arrive aussi malheureusement !

Stade A : Aucun signe de dysplasie (Parfaite congruence/coaptation de la tête fémorale et de l’Acetabulum, Interligne articulaire étroit et réglier, Rebord acétabulaire crânio-latéral bien délimité et légèrement englobant, Angle de N.O superieur ou égal à 105°)

Stade B : Etat sensiblement normal (Très léger défaut de congruence/coaptation de la tête fémorale et de l’Acetabulum, Angle de N.O supérieur ou égal à 105° OU Parfaite congruence/coaptation de la tête fémorale et de l’Acetabulum, Angle de N.O compris entre 100 et 105°, Centre de la tête fémorale situé médialement au rebord acétabulaire dorsal ou sur ce dernier)

Stade C : Dysplasie légère (Congruence/coaptation imparfaite entre la tête fémorale et l’Acetabulum, Angle de N.O compris entre 100 et 105°, Eventuellement rebord acétabulaire crânio-latéral légèrement évasé et/ou très discrets signes d’arthrose sur la tête et le col fémoral)

Stade D : Dysplasie moyenne (Mauvaise congruence/coaptation entre la tête fémorale et l’Acétabulum avec sub-luxation, Angle de N.O compris entre 90 et 100°, Acétabulaire crânio-latéral légèrement évasé et/ou signes d’arthrose)

Stade E : Dysplasie sévère (Sub-luxation ou luxation manifeste, Angle de N.O inférieur à 90°, Eventuellement déformation de la tête fémorale et de l’Acétabulum et d’autres signes d ’arthrose)

Source : Grille de classification FCI - Protocole de Copenhague du 18/03/2006

L’angle de N.O dont il est fait mention plus haut, est mesuré en traçant 2 droites : l’une passant par le centre géométrique des 2 têtes du fémur, l’autre passant par le centre de la tête du fémur et par le bord crânio-acétabulaire. L’angle mesuré entre les 2 droites donne l’angle de Norberg-Olsson.

La dysplasie de la hanche et la loi :

La dysplasie coxo-fémorale est considérée comme un vice rédhibitoire par la loi du 22 juin 1989. Or, cette loi considère qu’une action en justice doit être effectuée dans un délai de 30 jours suivant l’achat de l’animal.
Comme la dysplasie est souvent dépistée bien plus tard, l'éleveur aux yeux de la loi, n'est pas tenu responsable... toutefois, en cas de procédure... le fait qu'un chiot soit issus de parentés dépistatés indemnes sera moins condamnable qu'un chiot issus de parents atteints voir non dépistés officielle.
En effet, une dysplasie légère chez un berger des Pyrénées ne pose pas de soucis... et d'un point de vue reproduction, si ce chient noté "C" est marié avec un chien indemne noté "A" alors... c'est un objectif de sélection surtout si au moins une partie de la descendance est dépistée et que l'ont peut y trouver suffisament de sujets indemnes pour dire que la sélection est positive.
2 parents déjà bien atteint (notés D ou E) peuvent produire une plus grande proprotion de chiots atteints... fait en toute connaissance de cause et surtout sans en avoir avertis les propriétaires des chiots peut être considéré comme une faute d'éleveur.
Enfin, faire reproduire des chiens non radiographiés officiellement montre que soit on se voile la face... espérant que le hasard fera bien les choses, mais peut aussi montrer qu'en fait les parents sont radiographiés, que les résultats sont mauvais et n'ont donc pas été lus officiellement... dans ce type de cas, il est permis de tout penser !

Que faire pour soulager un chien atteint de dysplasie ?

Tout dépend en fait du degré d’atteinte de l’animal.

Il existe des compléments alimentaires appelés chondro-protecteurs qui en simplifié protègent et aident à la régénération du cartilage qui lui même protège l’articulation. Ils peuvent être donnés lors de la phase de croissance, mais aussi lors de dysplasies avérées (ou d’autres atteintes articulaires d’ailleurs).

Il est important pour le chien d'avoir une certaines hygiène de vie : le chien doit rester sec (pas de surpoids) et musclé (la natation est idéale dans ce type d'infection) et surtout, en cas de ballade, si le chien refuse d'avancer, stopper immédiatement et ne pas forcer : un chien qui refuse de marcher commence à ressentir une douleur, ce qui veut dire que l'arthrose fait son apparition ou bien s'agrave donc... il est important de limiter cet état.

Pour soulager la douleur lorsqu’elle est installée, des Anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent également être donnés sur prescription vétérinaire (voie orale ou par injections)

Enfin, il existe diverses possibilités d’interventions chirurgicales mais la plus efficace chez le berger des Pyrénées est la section de la tête fémorale. En général, cette opération est bien supportée, y compris sur des sujets âgés. Le chien se remet à marcher rapidement et pour lui, c'est ensuite la belle vie puisque plus aucun risque d'arthrose... par contre, très important : le chien doit être musclé !

Quelques explications simples et photos sur : http://www.aquivet.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=92&Itemid=212

Petite précision concernant les lectures de radio de la dysplasie de la hanche



La transmission de la dysplasie est fortement complexe, car si on y soupçonne une part de prédisposition génétique, la qualité de la nourriture et l'activité durant la croissance du chiot vont jouer sur les hanches et donc leur état.

Petite précision donc : le stade des hanches nous est communiqué par lecteur officil mais celui-ci tout comme le club de race (RACP) ne préconise quoi que ce soit au niveau de la reproduction !

En aucun cas, en France un chien à partir du stade C n'est interdit à la reproduction comme j'ai pu le lire sur un site récemment !

Pour donner une idée, le niveau C est accepté dans la cotation de nos bergers des Pyrénées ! Cotation qui sert justement pour la reproduction !

Il est grave d'affirmer cela car c'est un pur mensonge, un pur argument marketing et c'est d'autant plus regrettable quand c'est écrit de la main d'un éleveur qui fait reproduire une partie de chiens non radiographiés ou tout au moins non radiographié au moment de la saillie (si le chien est fait après, et qu'il se révèle C, D ou E - j'inclus C puisque parait il, il ne doit pas reproduire - il fait avorter sa chienne ? il tue les chiots à la naissance ? allons, soyons sérieux !)

Comment peut-on utiliser des chiens qui n'ont pas de radio des hanches (tout au moins au moment de la saillie !) et clamer qu'il ne faut pas faire reproduire des chiens à partir du stade C ?

Aucun lecteur officiel ne peut le dire car aucun lecteur officiel n'a le droit de le dire !

A part les très grandes races, à fort problèmes, nos bergers des Pyrénées sont des chiens léger... des parents indemnes peuvent donner des chiots atteint... d'où un travail de sélection.
Au Champ d'Onix, nous avons quelques reproductrices au stade C... issus de parents A pour certaines et donnant des chiots indemnes...pour éviter la transmission d'un peut-être problème, les chiennes C sont systématiquement mariée à des étalons A, exactement comme cela se fait dans la plupart des pays étranger et dans la plupart des races !
Pour autant, nous avons arrêtée à la reproduction une chienne AA issue de AA car la majorité de ses chiots ne sont pas AA même si pas de catastrophiques !

Ne vous laissez donc pas berner par le discours de personnes qui ne veulent que vendre les chiots mais qui peuvent être au demeurant, fort sympathiques, la n'est pas le problème... Posez vous juste la question de savoir pourquoi certains reproducteurs utilisés n'ont pas de radio (après tout, ils sont peut-être D voir E ... un berger des Pyrénées à ce stade là ne boite pas forcément et peut même avoir de superbes allures !)

et puis, si le C n''avait pas été accepté... Onix, lu B/C donc... officiellement C car c'est la plus mauvaise hanche qui prime, n'aurait pas donné Riou (AA) qui n'aurait pas donné Thaïs (AA), qui n'aurait pas donnée Van Gogh (AA)..... Onix ne serait jamais devenu Elite, Riou ne serait donc pas né... et pourtant... la personne qui se permet cela.. n'a pas hésiter à l'utiliser pour sa première portée ! un comble non ?

Je précise que je n'ai rien contre cette personne, comme dit, au demeurant fort sympathique mais être Eleveur- Sélectionneur..; ça n'est pas écrire ce genre d'ineptie !