Histoire

Il y a toujours eu des chiens dans ma famille. Lorsque je suis née, il y avait SAM, un teckel poil long nain, arrivé à 2 mois pour les 2 mois de ma soeur. Après sa mort, nous avons décidé de prendre un caniche nain. RAMIS est arrivé au mois d'août 1980 (pédigrée anglais). Puis 2 ans plus tard, il faisait sa première saillie avec la caniche d'amis. Nous avons gardé TITUS.
Sam et Agnès
Sam
Mais ma race préférée restait le briard ! J'étais toujours en admiration devant ces grands chiens majestueux avec leur fabuleuse fourrure !
En juillet 1981, alors que je n'avais que 10 ans, nous étions en vacances dans les Landes. Nous avons poussée une ballade jusqu'à Lourdes et là, sur un parking, un chien... le chien de mes rêves... un chien qui ressemblait à un briard mais... beaucoup plus petit ! Cette image est toujours gravée au fond de ma mémoire. Je ne me rappelle plus tous les détails, mais il avait une queue, il était fauve et avait un masque en tête (bout du museau et oreilles noirs) !
En rentrant chez nous, j'ai fait quelques recherches mais je n'ai jamais trouvé mon "briard nain" !

Ramis
Ramis
Titus et Ramis
Titus et son père Ramis
En 1990, alors étudiante, l'un de mes profs, devenus un excellent amis, me parlait régulièrement du chien de son enfance. Un jour, il m'a montrée la seule photo qu'il possédait de cette petite chienne croisée loulou par berger des Pyrénées. Il me disait que cette chienne avait tout pris de son père le berger des Pyrénées alors que les 4 autres chiots de la portée avait pris de leur maman Loulou !
Ce jour là, j'ai enfin su que ce que je recherchais s'appelait un Berger des Pyrénées... enfin, un nom qui me permettrait de réaliser mon rêve !

En 1994, Ramis nous quittait pour rejoindre le paradis des chiens. Je décidais alors de ne pas reprendre de chien. Pourtant, en janvier 1995, la solitude pesant trop fort, mes parents décidèrent de m'en offrir un pour mon anniversaire. Il y avait une animalerie pas très loin, ils y sont allés avec ma soeur. C'était après les fêtes de Noël et il n'y avait plus beaucoup de chiots : un York, un Caniche, un Pékinois, un Labrit et un ... Berger des Pyrénées.
Junior le jour de son arrivée.
Ma soeur ayant persuadée mes parents que c'était le chien idéal (qui dans leur idée avaient décidés qu'un berger des Pyrénées ne pouvait pas vivre en ville et en plus dans un appartement !!!), JUNIOR me fut offert avec un joli ruban bleu. Il ne m'avait pas choisi et malgré son caractère plutôt fort, je ne l'ai jamais regrettée et je pense que lui non plus.
Junior, 3 mois 1/2
C'était, c'est vrai, une véritable bêtise d'acheter ce chien dans une animalerie mais c'était urgent et quand c'est urgent ... on ne réfléchi pas. Lors de son arrivé, il était en pleine forme mais les choses se sont rapidement dégradées. Tout d'abord, il était monorchide puis il a commencer à boiter légèrement vers 4 mois, les vétos disaient que c'était la croissance. Puis, il est devenu de plus en plus agressif avec les autres chiens. Il sortait énormément, allait au centre canin, rien n'y faisait.
Au lieu de boiter, il a commencer à tomber lorsqu'il descendait des marches. Il avait 2 ans et là, on ne pouvait plus parler de "croissance". Changement de véto, et radio : verdict : dysplasie avec arthrose ... ce qui expliquait son agressivité. Ensuite, ce fut la galère vétérinaire, mais c'était un chien génial car grâce aux soins, Junior avait perdu toute agressivité. Fin 2003, il avait 9 ans, et la galère continuait : l'état de ses hanches s'était aggravé et il allait sûrement falloir opérer... mais surprise ! le bon air de Flaviac a bien aidé Junior, puisqu'il marchait, courait... comme si de rien était. Donc, pas d'opération en vue puisqu'il ne souffrait pas du tout. (avril 2006, a plus de 11 ans il était en plene forme)
MAIS grâce à lui, j'ai découvert LE berger des Pyrénées. Grâce à lui, j'ai adhérée à la RACP pour mieux le connaître et le comprendre. Grâce à lui, j'ai décidé de prendre un 2ème berger des Pyrénées mais cette fois un LOF. Pourtant tout ne s'est pas passé comme prévue. J'avais une liste d'éleveurs (relevée lors de notre visite à la NE 1998), fait des économies et ... une toute petite et vieille voiture ne me permettant pas de grands déplacements.
Junior, 10 mois
Onix, 3 mois
3 semaines après cette Nationale d'élevage, en entrant dans une animalerie (autre que celle d'où vient Junior) pour cette fois acheter tout simplement un sac de croquettes, j'ai eu le coup de foudre. Un chiot était assis derrière sa vitrine et observait ses copains dans la cage d'à côté. Le magasin s'est effacé : il n'y avait plus que ce chien, assis en train d'observer un troupeau au loin dans ses Pyrénées.
Je me suis approchée, il était ... soldé (1 mois dans le magasin). J'ai tout de même eu le reflexe de le regarder de plus près, j'ai vérifié les testicules, les dents... et je suis repartie avec. L'avenir pour ce chien a été totalement différent : aucun problème (sauf un peu le caractère au début mais 1 mois d'animalerie ça n'aide pas) : toujours en pleine forme, lui aussi non Lof mais à 9 mois j'avais en face de moi un chien qui ne laissait pas indifférent : il ressemblait beaucoup aux bergers des Pyrénées des livres.
Alors, ce fût décidé. Nous allions l'inscrire à la Nationale d'Elevage à Tarbes. Là, on pourrait me dire s'il méritait ou non le nom de Berger des Pyrénées. Je n'avais jamais mis les pieds sur un ring, j'étais morte de peur, mon chien pas plus rassuré et pourtant il a fini ... 3ème Excellent sur 5 chiens dans sa classe (juge : M. Janicot) Il s'agit d'ONIX.

Phoebe, 2 mois
Deuxième concours : Pierrelatte : il termine 2ème Excellent (juge : M. Pécoult) et obtiend ainsi sa confirmation à Titre Initial sans aucune difficultée. 1 mois plus tard Cahors : classe ouverte pour Onix, il obtient la Réserve de CAC (juge : M. Mansencal). Le virus des expos était attrapé, celui du berger des Pyrénées s'était renforcé et nous avons lors de l'exposition de Pierrelatte réservé notre première chienne qui suite à des aléas d'élevage n'a pas pu nous être confiée. Après d'autres recherches est arrivée notre PHOEBE.

Phoebe a grandi, ses résultats d'exposition étaient encourageants, nous avons donc décidé de prendre un affixe. Je voulais que le nom d'Onix y soit associé car il était mon 1er Berger des Pyrénées devenu LOF. Ainsi est né le "Champ d'Onix" .

 

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